Passer le TOEIC ou le TOEFL : comment choisir ?

Hésiter entre passer le TOEIC ou le TOEFL est courant dès que l’anglais s’invite dans un projet d’études, d’emploi ou de mobilité. Les deux certifications ouvrent des portes, mais répondent à des exigences différentes. Choisir sans repères clairs peut entraîner une perte de temps, d’argent ou une candidature mal calibrée.

Vous vous demandez sûrement quel test conviendra vraiment à votre profil et à vos ambitions. Faire un choix avisé implique d’identifier vos priorités – académiques, professionnelles, internationales – et de comprendre en quoi la structure du test influe sur votre réussite. Ce comparatif vous propose des conseils concrets pour sélectionner, préparer et réussir l’examen qui valorisera au mieux votre parcours.

Comprendre le TOEIC et le TOEFL : objectifs, structure et contexte

Face à l’abondance des tests d’anglais, deux mastodontes dominent le paysage : le TOEIC et le TOEFL, tous deux produits par ETS. Chacun vise des besoins distincts, et c’est là que tout commence… Se retrouver face à un choix sans connaître les véritables différences ? Pas question. Ici, on démêle pour vous contextes, contenus et publics concernés – afin d’éviter les contresens.

Le TOEIC : points clés, déroulement et public cible

Le TOEIC s’impose comme le test de référence pour le monde du travail. Il cible principalement les compétences en anglais professionnel : vous devez comprendre, lire, écouter et parfois écrire ou parler dans un environnement d'entreprise internationale.

La version la plus courante : le TOEIC Listening & Reading. Deux parties, 120 questions, pour jauger la compréhension orale et écrite. Durée totale : environ 2 heures. Si l’on vise l’excellence, une version Speaking & Writing existe aussi, particulièrement sollicitée par certains employeurs exigeants.

Le coût du test varie suivant les centres et les options choisies. Si le tarif officiel fluctue et que les chiffres précis manquent, comptez entre 80 et 130 €. Vous recevez un score TOEIC compris entre 10 et 990, utilisé par de nombreux recruteurs, écoles de commerce et entreprises de secteurs tels que la finance, l’ingénierie ou le tourisme.

Avantage incontournable : une prise en main rapide pour ceux qui ont déjà un anglais professionnel en action, mais moins apte à explorer l’anglais académique.

Le TOEFL : points clés, déroulement et public cible

Le TOEFL, quant à lui, change complètement de décor. Ici, priorité à la compréhension universitaire : conférence, article académique, prise de notes, discussion en classe, essai structuré. Les quatre compétences de la langue sont mises à l’épreuve (Reading, Listening, Speaking, Writing), le tout en une seule session d'environ 4 heures.

L’inscription se fait en ligne via ETS. Le coût du test oscille généralement entre 200 et 250 €, à ajuster selon la destination et le centre. Après le passage, le score TOEFL s’établit sur 120 points. Ce test s’adresse principalement aux futurs étudiants désireux d’intégrer une université ou une école internationale, mais séduit aussi des candidats à la recherche d’une reconnaissance académique mondiale.

Petit bémol : ce test est réputé pour sa difficulté technique, sa vitesse d’exécution et son exigence en matière de structuration des réponses.

Critères de choix : comment décider quel test passer selon son profil et son projet

À ce stade, arrêter son choix entre le TOEIC ou le TOEFL semble logique… sauf que les critères peuvent vite se bousculer. Le secret d’un choix éclairé : connaître votre objectif, le contexte de candidature et les attentes de l’établissement ou de l’employeur.

Voici les points à examiner :

• Type de projet : études supérieures à l’étranger, recherche d’emploi, mobilité internationale ou reconversion ? Le TOEFL est incontournable pour les admissions universitaires ; le TOEIC s’impose pour les candidatures professionnelles.
• Usage institutionnel : certaines écoles exigent explicitement l’un ou l’autre. Vérifiez les critères des organismes.
• Score attendu: définissez préalablement le seuil requis (voir les barèmes des établissements ou entreprises visées).
• Durée de validité du test: la plupart des scores sont valides 2 ans, mais attention, certaines institutions n’acceptent qu’un résultat daté de moins de 12 mois.
• Coût: impact sur le budget préparation/candidature.
• Difficulté perçue: le TOEFL est jugé plus exigeant sur la partie écrite et orale, le TOEIC est plus accessible aux profils déjà en entreprise.

Pas de données officielles récentes sur la durée exacte de validité ou les scores moyens : Avant de vous inscrire, vérifiez systématiquement les critères de chaque organisation cible.

Cas pratiques : exemples de choix selon le projet (études, emploi, reconversion...)

Besoin de concret ? Placez-vous dans la peau de ces candidats :

• Marie, 18 ans. Elle vise une licence à l’étranger : priorité au TOEFL, l’admission universitaire passant quasi toujours par ce test.
• Paul, ingénieur en reconversion. Il souhaite rejoindre une multinationale. Le TOEIC lui permet d’attester sa maîtrise de l’anglais professionnel, un critère incontournable pour le recrutement.
• Alice, salariée qui prépare une mobilité interne. Dans son entreprise, le TOEIC est exigé pour toute mutation internationale.
• Khaled, candidat à un MBA. Beaucoup d’écoles business acceptent l’un ou l’autre mais affichent des exigences précises de score. Il se renseigne sur les barèmes et décide selon son niveau et l’accent académique ou pro du programme.

Pour ne pas se tromper, utilisez une check-list :

• Je connais le test exigé par le cursus ou l’employeur visé.
• Je me suis renseigné sur la durée de validité et le score minimum.
• Je suis prêt à adapter ma préparation à la structure du test choisi.
• J’ai identifié mon niveau actuel (test blanc, auto-diagnostic).
• J’ai pris en compte le coût financier et les délais d’inscription.

Ne négligez jamais l’impact d’un choix mal informé : passer le mauvais test peut vous faire perdre du temps, de l’argent… et des opportunités. Ciblez vos priorités, armez-vous des bons outils de comparaison, et préparez-vous selon la vraie utilité pour votre projet.

Comparatif synthétique : TOEIC vs TOEFL (structure, durée, coût, validité, niveau requis)

Envie de voir clair d’un seul coup d’œil ? Voici le tableau comparatif qui résume tout :

Gardez à l’esprit : l’utilité du test dépend entièrement de votre objectif. Vérifiez systématiquement les critères d’admissibilité auprès des établissements ou employeurs.

Difficulté, préparation et conseils pour réussir : bien se préparer selon le test choisi

La réussite au TOEIC ou au TOEFL, ce n’est pas une affaire de hasard ni de magie : c’est une histoire de préparation ciblée, d’entrainement et de stratégie. Voici les clés pour maximiser vos chances, quel que soit votre choix !

• Auto-diagnostic : Commencez par un test blanc en ligne. Rien de mieux pour cerner votre niveau réel et affiner votre plan de travail.
• Choix des ressources : Privilégiez les supports adaptés au test ciblé. Pour le TOEIC, optez pour les manuels orientés business et les QCM. Pour le TOEFL, misez sur les exercices de compréhension académique, l’entraînement à la prise de notes, les essais argumentés.
• Entraînement régulier : Fixez-vous un rythme : 30 à 45 minutes par jour, en alternant oral, écrit et écoute. Utilisez des applications mobiles, des podcasts, et des forums anglophones.
• Gestion du temps : Apprenez à répondre vite et juste : timing serré sur chaque section, pas de place pour le doute.
• Pratique orale : Travaillez la prononciation et la spontanéité avec des partenaires natifs ou des coachs en ligne. Surtout pour le TOEFL, qui inclut une épreuve orale évaluée par un correcteur humain.
• Simulations et corrections : Enregistrez-vous et corrigez vos réponses types. Relisez systématiquement vos productions écrites.
• Révisions ciblées : Reprenez vos points faibles, gardez une trace de vos erreurs pour progresser.

Astuce : N’oubliez pas les délais d’inscription : prévoyez 2 à 3 mois de préparation, et consultez les retours d’expériences de candidats ayant passé le même test.

À noter : La difficulté perçue du TOEFL est souvent supérieure par sa nature académique et la technicité des consignes. Mais le TOEIC peut surprendre par son exigence en rapidité et concentration – à chacun sa bataille !

La vidéo pour mieux choisir et se préparer : explications et conseils pratiques en images

Parce que parfois, une bonne vidéo vaut bien plus qu’un long paragraphe, un guide Youtube propose les clés pour choisir entre TOEIC et TOEFL et réussir sa préparation. Synthèse, explication, astuces pratiques : tout s’y trouve pour démystifier le choix et s’outiller intelligemment.

Regardez-la au début de votre réflexion (pour cerner la différence TOEIC TOEFL) et avant le lancement de votre préparation. Qu’en tire-t-on ? Un regard concret sur la difficulté, des check-lists en images, et des exemples d’emplois ou d’universités qui exigent tel ou tel test. L’idéal : visionner la vidéo à deux reprises, prendre des notes, puis procéder à votre propre diagnostic.

Exploitez ce support comme un complément à votre démarche écrite : associez l’apprentissage visuel et l’analyse stratégique pour un choix vraiment personnalisé et rassurant.

Utilisez aussi les autres ressources complémentaires anglaises proposées sur la chaîne pour lever vos derniers doutes. Vous serez mieux armé que jamais !

Choisir son test d’anglais et réussir sa certification

Sélectionner entre le TOEIC et le TOEFL doit toujours se faire en fonction de vos objectifs personnels et du contexte dans lequel vous présentez votre dossier. Savoir précisément ce que chaque test évalue vous permet d’éviter les mauvaises surprises lors de la candidature.

Une préparation ciblée maximise vos chances de succès : entraînez-vous selon la structure choisie, appuyez-vous sur des outils adaptés et analysez les attentes spécifiques des institutions visées.

N’oubliez pas qu’un choix réfléchi s’appuie autant sur l’auto-évaluation que sur les exigences officielles. Relisez la check-list décisionnelle avant toute inscription pour sécuriser votre démarche.

Misez sur toutes les ressources pédagogiques à disposition pour avancer avec confiance vers la certification qui portera réellement votre projet.